Mon projet de coeur
Je nourris dans mon coeur un grand projet. Construit au fil de mon parcours de vie, il rend hommage à ma maman, partie en décembre 2019 des suites d’une longue maladie.
Mon espérance est de pouvoir créer un jour la "Fondation Marcelline".
Elle aura pour vocation d’apporter une aide à des personnes fragilisées par la maladie et le handicap ainsi qu’à leurs aidants, en leur offrant la possibilité d’être accueillies dans des lieux de vacances et de ressourcement adaptés. Vous trouverez ci-dessous l’histoire de ce projet et les valeurs et les missions qu’il porte.
Bonjour,
C’est avec humilité et espérance que je vous présente aujourd’hui le projet de création de la « Fondation Marcelline », en hommage à ma chère maman disparue fin 2019.
Ce projet est né de mon parcours de vie, marqué par deux maladies, celle de ma maman (démence à corps de Lewy) qui m’a amené à devenir aidante familiale auprès de mes parents pendant sept ans, et le syndrome d’intolérance aux champs électromagnétiques (SICEM) que j’ai développé au fil des ans et qui m’a amené à rechercher des solutions pour venir en aide aux personnes souffrant, tout comme moi, de ce handicap invisible.
Il est aussi l’aboutissement, au travers d’épreuves successives mais aussi de belles rencontres, de l’éveil spirituel qui a grandi en moi, m’amenant à prendre conscience de ma mission de vie et du besoin profond qui m’anime de donner, de partager, de transmettre ce que je reçois, afin d’aider mon prochain et d’apporter du bien-être à des personnes qui en ont grandement besoin.
Ce projet est enfin issu d’une réflexion mûrie sur le don. Célibataire, sans enfant, je souhaite réaliser un engagement pérenne, qui perdurera, je l’espère, après moi.
Genèse du projet :
A la fin de l’année 2012, ma maman a fait un malaise dans son jardin la conduisant à une semaine d’hospitalisation. Sa capacité de raisonnement et de mémorisation a alors commencé à s’altérer et début 2014 une démence à corps de Lewy était diagnostiquée. S’en sont suivies cinq années pendant lesquelles sa maladie a évolué progressivement vers une dépendance de plus en plus importante. J’ai pris le rôle d’aidante familiale, mettant en place diverses solutions qui ont permis de la garder à la maison, auprès de mon père, jusqu’à son dernier jour. Mais cela n’aurait pas été possible sans le soutien et l’amour de toute la famille, mon père, mes frères et ma sœur, pendant toutes ces années.
Durant sa maladie, ma maman a un jour cessé complètement de marcher. C’était en décembre 2016. L’amour et l’attention que nous lui donnions n’en furent que plus grands. Et fin 2018, malgré les difficultés, j’organisais pour elle un séjour en Aveyron, dans son pays natal, pour de grandes retrouvailles en famille (cousinade). Son frère commençant à perdre la vue, il me paraissait important qu’il puisse la revoir. De l’Aveyron, nous avons alors poursuivi ce voyage jusqu’à Lourdes pour un pèlerinage aux sanctuaires. Tout ceci n’a pas été facile à organiser mais le sourire qui ne l’a pas quitté pendant toute cette escapade a été pour moi le plus grand booster pour surmonter la fatigue. Elle était radieuse.
A notre retour, l’idée de l’emmener régulièrement à la campagne, loin de la ville, a alors germé dans mon esprit. Etant électrosensible, j’avais besoin, tout comme elle, de grands bols d’air en pleine nature. Je pensais donc à acheter un petit pied à terre, pas trop loin de Paris. Puis très vite, je me suis dit que ce lieu devait être plus que cela. Il fallait qu’il puisse accueillir d’autres personnes électrosensibles et devenir également un lieu de vacances pour des familles « aidants/aidés » et plus globalement pour toute personne âgée dépendante, toute personne handicapée, qu’elle soit isolée ou non.
Ainsi, début 2019, je commençais à prospecter à la recherche d’un lieu adapté et dans mon budget. Après plusieurs mois je trouvais enfin un ancien corps de ferme dans le Perche, loin des antennes relais et avec suffisamment de surface bâtie et de terrain pour y établir ce projet. Je signais la promesse d’achat en octobre 2019.
Malheureusement, ma maman nous a quitté deux mois plus tard, trop tôt pour que je puisse l’emmener dans cet ilot de nature que j’avais rêvé pour elle. Au moment de son départ, je lui fis la promesse de poursuivre ce projet, de ne pas abandonner et de créer un jour la « Fondation Marcelline », structure encadrante pour ces lieux de vacances, en souvenir de ce joli prénom qu’elle s’était choisi et qu’elle aimait tant.
Ensuite, peu de temps après son décès, je me suis engagée dans le bénévolat en rendant visite à des personnes âgées isolées en EHPAD et en prenant la présidence d’une association mobilisée contre la prolifération des ondes électromagnétiques. Et toutes les rencontres qui s’en sont suivi m’ont confirmé dans la nécessité de réaliser ce projet qui a ainsi continué à se construire dans ma tête et dans mon cœur.
Mon parcours professionnel m’a quant à lui amené à découvrir le monde de la médecine, tout d’abord conventionnelle, puis traditionnelle. Ainsi, après 25 années passées dans le Service Information Scientifique et Informatique d’un grand Centre de Recherches Pharmaceutiques, je me suis tournée vers la naturopathie, puis la géobiologie et les soins énergétiques. Je me suis petit à petit ouverte aux médecines douces, aux techniques de soins naturels, aux problématiques de la circulation des énergies dans les lieux et dans les êtres, ainsi qu’au développement spirituel, comprenant combien tout ceci est lié et combien l’être humain est une partie d’un tout, indissociable de son environnement, et comprenant également l’importance d’harmoniser sa vie en accord avec les fréquences de la nature afin d’y apporter de la joie, du bonheur et de la beauté, mais aussi de l’espérance et de l’amour.
Mon chemin de vie m’amène donc aujourd’hui à souhaiter créer la « Fondation Marcelline » pour venir en aide aux personnes électrosensibles et aux personnes âgées dépendantes et leurs aidants, deux catégories de personnes qui me tiennent particulièrement à cœur, connaissant bien les problématiques qu’elles peuvent rencontrer : l’isolement qui s’installe progressivement, la souffrance, l’épuisement, et la très grande difficulté qui est la leur pour trouver un lieu adapté pouvant les accueillir et leur offrir un temps de répit pour se ressourcer, se reconstruire, ou simplement partager des moments de joie et de vie en famille ou avec des amis.
La Fondation Marcelline :
La « Fondation Marcelline » aura ainsi pour vocation d’aider ces personnes fragilisées par la maladie et le handicap et leurs aidants en créant et gérant des lieux de vacances et de ressourcement en pleine nature, encadrés par des bénévoles, pouvant les accueillir pour des longs ou des courts séjours, et où tout sera mis en place pour leur bien-être, dans une écoute bienveillante et attentive aux besoins de chacun. Elles pourront y bénéficier de conseils et de soins en médecines naturelles et énergétiques, y découvrir des « thérapies de l’être » s’intéressant à l’être humain dans sa globalité, des thérapies bienfaisantes pour le corps et l’esprit, y développer l'attention à soi, le lâcher-prise, l’optimisme, le rire, la joie, …, y réapprendre à prendre du temps pour soi, à aller à la rencontre de son être intérieur, à se faire plaisir, … et ainsi s’y remplir de belles énergies pour reprendre confiance en la vie.
Etat des lieux :
Plus de 4 millions d’aidants familiaux accompagnent un proche âgé dépendant.
La prise en charge d’une personne âgée dépendante à domicile est un défi de chaque jour qui met à l’épreuve les limites des aidants, mais c’est aussi une expérience profondément enrichissante faisant grandir la solidarité et l’amour. Je peux en témoigner pour l’avoir vécu. Le don de soi nous enrichi, nous élève et nous donne une énergie insoupçonnée. Mais pour tenir dans la durée, il est nécessaire de trouver des temps de répits pour se ressourcer au risque sinon de tomber dans l’épuisement. Or il est généralement compliqué d’organiser ces « parenthèses », le cœur étant partagé entre l’envie d’emmener avec soit l’être cher dont on prend soin chaque jour et celui de s’en éloigner pour prendre du temps pour soi. Partir ensemble en vacances devient un luxe, souvent bien trop complexe et trop couteux à mettre en place et demandant une énergie qui manque déjà cruellement au quotidien. Ainsi, la « Fondation Marcelline » aura pour mission d’aider ces personnes à prendre des temps de vacances partagées.
Plus de 600 000 personnes âgées résident en EHPAD.
Depuis janvier 2020, je suis bénévole « Saint Vincent de Paul » et je visite des personnes âgées en EHPAD. J’ai pu constater qu’un grand nombre y sont totalement isolées, n’ayant plus de famille ou ne recevant aucune visite de leurs proches. Elles passent ainsi leurs dernières années de vie confinées, sans sorties ni vacances. Lorsque la famille est encore présente, les résidents des EHPAD ont la joie de pouvoir recevoir quelques visites mais il est rare que leurs proches puissent les emmener pour quelques jours chez eux ou en vacances. La solitude est ainsi souvent pesante mais un sourire illumine leur visage lorsque je leur parle de mon projet de Fondation et de l’idée de pouvoir les emmener un jour prendre un bol d’air à la campagne.
Plus de 3 millions de personnes électrosensibles en France.
Mon électrosensibilité m’a amené à m’intéresser au « syndrome d’intolérance aux champs électromagnétiques » (SICEM) souvent appelé électrohypersensibilité (EHS). Celui-ci touche environ 5% de la population et peut être très invalidant pour les personnes qui en sont affectées. Il a ainsi été reconnu en tant que « handicap environnemental idiopathique ». A ce jour, des centaines de personnes électrohypersensibles ont pu obtenir la qualification de travailleur handicapé (RQTH) mais peu d’entre elles réussissent à percevoir l’allocation adulte handicapé (AAH). En effet, bien que depuis mars 2012 le Parlement européen ait reconnu l'hypersensibilité électromagnétique, il n'existe aucune reconnaissance officielle de cette pathologie en France et donc aucun protocole d’accompagnement pris en charge par le secteur médical. La vie quotidienne des personnes électrosensibles est pourtant largement bouleversée par ce handicap. Des milliers d’entre elles ont perdu leur travail, les faisant sombrer dans une grande précarité. Certaines ont été rejetées par leurs proches, sceptiques vis-à-vis de leur souffrance et gênés de devoir s’adapter à leur état en devant éteindre leur wifi ou leur téléphone. D’autres ont été rejetées par des médecins qui considèrent encore l’EHS comme une mode ou comme une maladie imaginaire relevant de la psychiatrie. L’accès aux soins est également en lui-même très compliqué, les hôpitaux, les médecins et les thérapeutes étant souvent installés dans des lieux trop « connectés ». Ainsi marginalisées, ces personnes se retrouvent progressivement ou brutalement isolées socialement, perdues dans un monde devenu hostile à leur survie et ne pouvant accéder à des soins qui leur sont pourtant terriblement nécessaires. Sans aide ni soutien, elles sont parfois contraintes d’abandonner leur logement trop exposé aux ondes et se résignent alors à quitter leur famille, leurs amis, pour se retrouver dans une errance difficile. Certains se suicident ne supportant plus cette souffrance, sans espoir de guérison. D’autres se réfugient dans ce qu’on appelle des « zones blanches » malheureusement de plus en plus difficiles à trouver, fuyant la proximité des lignes électriques, des champs d’éoliennes, des antennes relais, des téléphones sans fil, des box wifi, des objets connectés de toutes sortes. La « Fondation Marcelline » aura pour mission d’accueillir des personnes électrosensibles pour les accompagner sur leur chemin de guérison par des conseils et diverses approches thérapeutiques.
L’espoir au cœur :
Début 2020, j’achetais donc un ancien corps de ferme dans le Perche avec l’espoir de pouvoir y réaliser un jour un lieu de vacances et de ressourcement pour toutes ces personnes. Situé dans une zone éloignée des antennes relais, en pleine nature, il m’a permis déjà d’y accueillir et aider quelques personnes électrosensibles. Mais ce lieu nécessite des travaux importants de rénovation, et ainsi, depuis plusieurs mois, je travaille sur des plans afin de créer un projet d’hébergement à taille humaine, dont l’architecture et l’organisation seront adaptées aux difficultés et handicaps des personnes accueillies et où la nature sera respectée et ses richesses partagées. Cela m’a permis d’avancer dans la définition du type d’accueil et d’activités qui pourraient y être proposés et m’a conforté dans la nécessité de créer une Fondation encadrant la création et le financement de ce premier lieu d’hébergement.
C’est le cœur rempli d’espérance que j'ai adressé ce projet à la « Fondation Française de l’Ordre de Malte », car bien que ce projet me paraisse encore parfois utopique devant l’ampleur des actions restant à accomplir, j’ai l’espoir qu'ils y porteront une attention bienveillante, leur Fondation ayant pour vocation de secourir, soigner et accompagner les personnes fragilisées par la maladie et le handicap.
Partageant leurs valeurs, je serais très honorée que la « Fondation Marcelline » soit créée et abritée sous leur égide.
Régine THIBAUT
Pour que la « Fondation Marcelline » soit source de joie, d’amour et d'espérance pour les personnes fragilisées, épuisées ou abandonnées qui y seront accueillies, afin de dessiner un sourire là où la tristesse s’est installée.
Si ce projet résonne à votre coeur, que vous souhaitez le soutenir, suivre son actualité, ... j'attends votre appel. Merci à vous.